Cavalier Ier S avant JC,
Casque à collerette,
Armement : épée longue de taille
Port du torque signe de noblesse
Cavalier Ier S avant JC,
Casque à collerette,
Armement : épée longue de taille
Port du torque signe de noblesse
Il se compose de trois éléments qui peuvent être superposés quand les températures le nécessitent. La tunique la plus courte et la plus épaisse est toujours portée sur le dessus.
Vêtements larges ou près du corps ?
A l'époque gallo-romaine les découvertes archéologiques suggèrent des tuniques très larges permettant un drapé ou blousé grâce à l'ajout d'une ceinture.
On ne sais pas s'il s'agit d'une influence romaine ou d'une habitude indigène. Le chaudron de gundesrup suggère que les tuniques, robes et braies étaient portées près du corps, mais les
figurations des vêtements résultent peut être d'un parti pris esthétique. Il s'agit peut être aussi d'une mode locale. Ce chaudrons daté du II e sièce av JC a été retrouvé au Jutland dans une
tourbière, il aurait été élaboré en Europe Centrale.
- Une tunique en lin large ou tunique de laine
Une tunique en lin reconstituée au musée de Velzeke. De 3 mains et demi de large en forme de T, longueur pied ou cheville. Elle est constitué de 4 rectangles, 2 pour les manche, 1 devant, 1 derrière. Elle peut être à manche longue, mi longue ou sans manche. Elle est portée sous la tunique en laine. L'encolure est simple (une partie non cousue ou niveau de la tête), ronde ou triangulaire avec attache, sur le coté ou au milieu.
Un peplos : Il s'agit d'un gros tube de laine très large ( 1m50 environ) replié sur le dessus et maintenu par des fibules au niveau des épaules. Le peplos peut remplacer la tunique en laine. On retrouve des exemples de peplos au Ve siècle avant JC au Danemark et à l'époque gallo-romaine. Certains pensent qu'il pourrait s'agir d'un vêtement plus riche que la tunique en laine.
- Une saie ou manteau :
Il est carré ou rectangulaire tissé d'un seul tenant comme une couverture.
Il peut être décoré de frange ou de bandes (tissées aux plaquettes ou brocardées) qui forme un liséré intégré au textile. Il attaché par une fibule. Il est assez vaste pour protéger des
intempérie ou servir de couverture. Il peut être porté jeté sur une épaule.
- Une Ceinture en tissu ou en cuir avec boucle ronde
La ceinture en tissus peut être très longue: plus de 4m. Elle peut s'enrouler autour des reins en plusieurs tours
- Les braies
Les braies sont caractéristiques des costumes gaulois et germains de l'age du fer. Elle peuvent être bouffante ou près du corps. Dans l'iconographie romaine le haut des braies s'enroule autour de la ceinture qu'il cache.
Les braies peuvent également être courtes : au dessous ou au dessus du genoux ( Chaudron de Gundesrup)
- La tunique
Selon Strabon, "la tunique gauloise descend jusqu'aux parties et à la chute de reins." C'est également ce que suggère le chaudron de Gundesrup : En forme de T composé de 2 rectangles
(avant et arrière) + 2 rectangles rapportés ou prévus par le tissage pour les manches.
Les tuniques sont portées avec ou sans ceinture. La ceinture
peut être en cuir avec boucle ou tissée.
On superpose une tunique fine en lin puis une ou deux tuniques en laine. Le vêtement de dessus peut être un tissage à mèche (imitation de fourrure). La tunique peut être décorée de courtes
franges, de pompons, peut être de bandes peintes comme c'est le cas de tuniques gallo-romaines.
- Une saie (sayon) ou manteau :
Il est carré ou rectangulaire tissé d'un seul tenant comme une
couverture. C'est un tissage de couleur vive à raie, carreau, motif tartan ou uni orné de bandes tissées aux plaquettes ou brocardées (Hochdorf). Il est attaché par une fibule sur les épaules. Il
est assez vaste pour protéger des intempéries ou servir de couverture. Il peut être porté jeté sur une épaule. Ce vêtement est mentionné par Diodore et Strabon.
On peut le rapprocher des manteaux germains trouvés à Thorsberg : manteau d'une pièce tissé et non coupés Les manteaux germains peuvent mesurer 3 m sur 1m 80. Ces manteaux sont entourés de
lisérés, tissés aux tablettes pour décorer le tissu et le renforcer. Le sayon est fait d'une laine épaisse.
- Le Cucullus : Ce vêtement n'est semble-t-il pas porté par les femme (Dans l'iconographie gallo romaine). Il descend jusqu'à mi torse ou à la taille. le capuchon est
rapporté.
- La ceinture : Il peut s'agir d'une cordellette nouée, d'une longue bande d'étoffe à décor ou d'une ceinture en cuir à boucle ronde
Gallicae, Calligae, carbatinae, brodicae, ciel ! la tête me tourne. Plus simplement, pour
la période qui nous concerne, voici le modèle le plus couramment rencontré. Cet exemplaire réalisé par notre ami Durnacos, des trimatrici est fait d'une pièce à laquelle s'ajoute la semelle
de cuir.
Les plus courageux, pourrons s'essayer à les fabriquer eux mêmes. Pour ma part, ma première paire je l'ai tout simplement trouvé chez antkcostume à Dinard. C'est un modèle semblable à celui ci-contre, en peau chamoisée et semelle de crêpe, peu archéocompatible mais si pratique pour ne pas glisser. Comptez une cinquantaine d'euros.
- Le Lin : Pline l'Ancien "Les gaules entières tissent de voiles de lin" Il semblerait que certains peuples préfèrent utiliser le cuir pour les voiles de leur navire : César précise que les voiles des vénètes sont en cuir. Les lin est tissé avec une armure en toile, sergé ou chevron. Les sources donnent peu de précision sur les couleurs ou les motifs
- Le Chanvre : retrouvé dans la tombe princière de Hochdorf (Hallstatt). Utilisé par les Germains, les
preuves archéologiques de son utilisation en Gaule manque.
- La Laine : La laine gauloise est décrite par les auteurs anciens comme grossière
et rêche. Tissage : toile, chevrons, sergé, laine avec mèche ( ce tissage ressemble un peu à de la fausse fourrure). Pas de laines unies à l'époque gauloise ( Les vêtements unis et drappés
se développe avec l'influence greco-romaine).
- Fourrure : La fourrure est très peu retrouvée dans les tombes, on retrouve en revanche des textiles
avec des poils intégrés au tissage ( poils de blaireau intégré à un textile par exemple)
- Le Cuir : rarement retrouvé ( cuir de chien) : plutôt réservé aux guerriers
Feutre : chapeau, bonnet, manteau, semelles de chaussures.
- Le Tissage : toile (plus représentatif du néolithique), chevron ou sergé (donne plus de souplesse au tissu). Le métier à 4 barres de lice est inventé au bronze récent. Les métiers à tisser gaulois sont des métiers à 4 barres de lices. Ils mesurent de 70 cm à 1m20 de large. Les pesons sont de forme trapézoidales pyramidales. On trouve également des pesons de forme triangulaire.
- Les Motifs : Carreaux, rayures, tartans, couleurs vives
: Reconstitution de textiles gaulois, collections du musée de Velzeke)
- Les Décors : les galons aux plaquettes sont tissés à l'intérieur même du tissus ( rares). On trouve aussi des fils rajoutés sur le tissus pour faire des motifs en relief sur les bord (même technique que gallon au peigne . Pas de certitude sur la broderie. On retrouve des bandes peintes sur les tuniques dans les costumes gallo-romain. De manière générale le décor est plutôt constitué par le motif ( carreau, raie, tartan) du textile que par des ajouts.
Boucles
A ce jour 3 sortes de boucle ont été réalisées. Ces modèles sont de type bouleté et
datent de la tène finale.
La boule ( l'ergot ) est placé soit directement sur l'anneau, ou peut être à boule déportée, photo ci-dessus.L'ergot, tourné vers l'extérieur entre dans une perforation pratiquée dans le cuir de la ceinture.
Il existe aussi un type de boucle semblable ou l'ergot s'emboite dans une seconde partie métallique.
Pour l'instant 6 ceintures ont été réalisées et devraient équiper prochainement nos guerriers.
Suauelos
Bardosenos est mon nom. Nervien de naissance j'habite aujourd'hui en territoire Osisme.
Barde conteur je suis également le fabriquant de fibules de la troupe AREMORICA située en Bretagne et dont l'objet principal est l'évocation de l'artisanat gaulois.
Je fais également partie de la troupe Teuta OSISMI plus axée sur la vie guerrière aux temps de l'indépendance gauloise et particulièrement au premier siècle avant Jésus Christ.